18 janv. 2019

L'innocence des bourreaux

Ecrit par : Barbara Abel
Edition : De Noyelles
315 pages
Prix : 18,50€

[Thriller]

De quoi ça parle ?


Dans une supérette de quartier, quelques clients font leurs courses, un jour comme tant d'autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé son petit garçon de trois ans à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes, le temps d'acheter des couches pour la nuit.
Parmi eux un couple adultère. Parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent.
Des gens normaux, sans histoires, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé.
Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s'inversent, la vie de ces hommes et femmes ordinaires bascule dans l'horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince...



Selon moi ...


Ce roman a été une de mes nombreuses découverte dans un magasin de seconde main. Je l'ai donc acheté pour une bouché de pain, et si j'ai acheté ce livre c'est (à cause) de Stéphanie de la chaîne bouktube Pikitibouquine.
Elle à parler, dans le courant de l'été 2018 de cet auteure, elle en a même très bien parler.
J'ai eu donc envie de la découvrir et de découvrir l'un de ses livres pour seulement 1€, ça aide.

Une fois le bouquin acheté, j'avoue que j'avais beaucoup de mal à ne pas me jeter dessus, je l'avais toujours en main, je le regardais tout le temps.
Je ne sais pas pourquoi l'objet livre m'a autant attiré, par contre je sais pourquoi l'histoire m'a attiré.
Grâce à une phrase, ou plutôt un paragraphe qui est noté à l'arrière du livre.
"Un huis clos dont la tension psychologique grimpe jusqu'à son paroxysme. Chez Barbara Abel, pas besoin d'artifices, c'est notre quotidien à tous qui peut devenir l'enfer."

Le huis clos et la tension psychologique sont deux éléments qui me font craquer, à chaque fois.
Je me suis donc jeter sur ce roman.
Et finalement j'ai été un peu déçu.

Au début, l'auteure met en place son contexte en nous présentant tous ces personnages. C'est la technique opératoire pour tout huis clos. Donc pour ça c'est ok, même si c'est toujours délicat de suivre jusqu'à la fin des présentation.
Ensuite, on entre dans le vif du sujet, la supérette.
Cette partie là, je l'ai adoré. C'était haletant, stressant, personnellement je m'attendais toujours au pire. Puis arrive un élément auquel le lecteur ne peux pas s'y attendre. Et là, c'est la débandade.
Ca part en cacahuète totale, mais toujours dans le bon sens pour le lecteur. Finalement, c'est logique vu ce qu'en dit la quatrième de couverture.

Néanmoins, la deuxième partit du livre, la partit qui se passe en dehors de la supérette et pendant l'enquête policière. Là, c'était clairement nul.
L'auteur a commencé à placé des "facilités scénaristiques", des longueurs, elle a ajouté des personnages qui n'avait rien à faire là.
J'ai pas compris le pourquoi de la deuxième partit.
A partir de ce moment là, j'ai commencé à m'ennuyer, à trouver le texte long et facile.

JE FAIS UN PETIT PEU SPOILER, PARDON.

Alors franchement, l'histoire de base était excellente. J'ai adoré entré dans cette supérette, vivre le stress de la situation en même temps que nos personnages. J'ai adoré le style de l'auteur, le fait de passé le flambeau de point de vue à chaque personne présenté était très bonne.
Même lorsque le personnage qui ne devait pas être là s'ajoute à l'équation, c'était très bon.
Mais une fois que l'on sors de cette supérette, c'était l'horreur.
Déjà, j'aimerais que quelqu'un m'explique pourquoi, si vous le savez ou avez compris, pourquoi Aline part avec Germaine ? A quoi ça l'avance de se traîner une vieille femme avec elle ? Sincèrement, je trouve ça stupide. (Peut être simplement parce que je n'est pas compris ce que voulait l'auteur, mais dans ce cas, une petite explication aurait été la bienvenue.)
Le premier bug.

Le second bug était pour moi au niveau de l'enquête policière.
Aline qui est finalement le "pire" personnage de ce roman, se retrouve donc en fuite avec son fils et Germaine.
Et comme par hasard, celle qui c'est révélé être la plus dangereuse à déjà un casier judiciaire avec une accusation plutôt grave. Comme par hasard. Qu'elle est belle la facilité.
Pour le coup c'est vraiment un point qui m'a énervé.
Dans la quatrième de couverture il est bien dit que se sont des gens ordinaire qui vont devoir faire acquis de conscience etc.
Mais bon, faut aussi avouer que sa court pas les rue les femmes accusé d'une telle chose. (Oui, je spoile mais je garde un petit peu de secret.)

FIN DU SPOILER.

Bref, finalement pour moi, le meilleur personnage du livre était cette femme Léa, qui a laissé son enfant chez elle le temps d'aller acheter des couches.
C'était le personnage le plus intéressant, le plus complet, le plus étonnant. Toute mon attention était sur cette femme au moment de ma lecture.

Je ressors de cette lecture un peu déboussolé suite à quelques révélations, un peu énervé parce que l'auteur a choisi la facilité selon moi pour expliqué ce roman, et en même temps heureuse d'avoir découvert cette auteure.
J'ai aimé tout de même la découvrir dans ce roman, j'ai aimé découvrir sa plume et je continuerais de découvrir sa plume.


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