L'épreuve de James Dashner

Ecrit par : James Dashner

Edition : Pocket Jeunesse

Prix : 18,50€

[Science-fiction-Jeunesse]

De quoi ça parle ? 

Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d'enfants. Il s'agit d'une ferme située au centre d'un labyrinthe peuplé de monstres d'acier terrifiants. Les ados n'ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu'ils font là. Ils n'ont qu'un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les "coureurs" parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans - des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu'il veut être coureur et résoudre l'énigme du labyrinthe. 

Selon moi...

James Dashner nous a tous un peu surpris avec cette histoire.

Pour commencer, j’adore le principe de base de l’histoire, il est surprenant quoi qu’un peut semblable à Hunger Games.

Après tout c’est le même genre.

J’ai lu le premier tome, tout comme le deuxième tome seulement après avoir regardé les films. (Ce n’est pas top, je sais bien!)  Et ce fut une surprise de voir à quel point les livres différaient des films. Il y a vraiment beaucoup de différences entre l’un et l’autre. Dans un sens j’ai apprécié ses différences car elles apportent du nouveau, on ne suit pas tout à fait la même saga dans les deux cas. Mais de l’autre, et vous le verrez plus bas, je ne les ai pas aimé.

Avant de commencer à analyser chaque partie de l’histoire, parlons un peu de celle-ci. On va découvrir bons nombres d’adolescents enfermés dans ce qui s’appelle un labyrinthe. Ils ont été enfermé dans cet endroit, et entretenue je dirais par une organisation de scientifique appelé le WICKED. (Autrement dit aussi « le méchant est bon »)

Ces scientifiques expérimentent les façons d’agir et de penser de chaque adolescent du labyrinthe afin de trouver un remède miracle contre un virus appelé la BRAISE, virus qui ronge toute la population extérieur.

Commençons avec le personnage de Thomas, le personnage principale, qui m’a de plus en plus horripilé, au fur et à mesure que les pages se tournent et que les livres se terminent.

Du film au livre c’est un personnage complètement différent. Il se lamente tout le temps sur son sort, il est tout le temps en train de pleurnicher. Il n’est pas le personnage attentif, actif et surprenant qu’on peut rencontrer dans les films, mais par contre, il est toujours autant obnubilé par Térésa, malheureusement.

Passons maintenant au personnage détestable de Térésa. Vous l’aurez compris, je ne l’aime pas. 

Dès les débuts du roman, dès son apparition je ne l’ai pas aimé. J’ai été méfiante envers elle, même si j’avoue ne pas l'avoir compris tout de suite. 

Mais arrivée au troisième tome de la trilogie, après avoir visionné les deux premiers films adaptés, je peux claironner haut et fort que je ne l’aime pas.

La trilogie est, globalement, une bonne découverte. Il y a certains aspects qui m’ont un peu dérangé, par exemple le trop plein d’activité. Il y a beaucoup trop, je pense, d’action qui s’enchaîne beaucoup trop vite. Les personnages, tout comme le lecteur n’a pas le temps de reprendre son souffle avant un autre assaut de démons.

Mais c’est tout de même une histoire captivante qui est au rendez-vous. 

Maintenant, parlons un peu des fondus, les personnages secondaires (principaux) de toute la saga. L’idée des fondus un peu, voir beaucoup, barjo est plutôt un sujet intéressant à exploiter. Seulement l’image que l’auteur avait commencé à former c’est un peu dissous aux files des tomes. 

Les fondus sont finalement devenus des zombies, pas à proprement parler bien sûr, le terme ne sera ici jamais employé. Alors forcément j’ai été déçu de voir l’auteur succomber à la tendance des zombies. 

Les images des fondus que je m’étais faîtes dans le premier volume de la trilogie était vraiment tout autrement que celle que je me fais des zombies de The Walkind Dead, qui selon moi est une inspiration pour l’auteur. C’est vraiment dans le dernier tome que leur description tombe dans le vocabulaire du zombie. Autrement, dans le deuxième tome, je les ai trouvés encore plus effrayant que le sont les zombies sans cervelle.

Je trouve ça dommage que l'auteur n'est pas su rester sur ce phénomène qui peut être selon moi, beaucoup plus intéressant. 

Maintenant, place au jugement des deux premiers films que j’ai adoré.

Les films sont remplis d’actions, mais sans en avoir trop. Le scénariste à quand même fait un gros travail à partir du manuscrit du roman. Ce qui peut surprendre les premières fois, sans pour autant déstabiliser le lecteur, car comme je l'ai déjà dit, cela donne place à deux sagas avec le même topo mais exploité de manière complètement différente.

On va donc retrouver un esprit semblable à l’esprit d’Hunger Games. Une sorte d’association devenue persécuteurs de jeunes adolescents en devenir. Les acteurs choisis pour le film sont clairement parfait pour leurs rôles. Sauf évidemment Térésa, qui ne m’a définitivement pas plu.

Lors du visionnage, le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer. L’énigme est mise en place dès le début et les actions s’enchaîne sans trop étouffer le spectateur. 

Dans le deuxième film, vous vous en douterez peut être, je n’ai absolument pas adhérer à l’apparition de « zombies ». Ce qui selon moi à gâcher le film. Maintenant attendons le dernier épisode pour juger la série complète. 

Qu'en dites-vous ?