17 avr. 2015

Hate list

Ecrit par : Jennifer Brown
Edition : Le livre de poche
Prix : 6€90

[Drame-Jeunesse]

De quoi ça parle ?

"C'est moi qui est eu idée de la liste.
Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meurt.
 Est-ce qu'un jour, on me pardonnera ?"
C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenue au lycée. Son petit ami Nick a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils avaient écrite pour s'amuser et où figure ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé. Mais Valérie, elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses.
 Jusqu'au matin où elle se lève, et quitte sa chambre pour retourner au lycée. 




Selon moi ...

Comment beaucoup de roman, j'ai attendu longtemps avant de me jeter dans cette lecture, qui pourtant me faisait tellement, tellement envie lors de sa sortie.
Déjà parce que je voyais des chroniques positives par ci, et des chroniques négatives par là mais aussi par son thème.
Je ne sais pas si c'est une histoire fictif ou non, mais quand j'ai vu de quoi parlais ce livre, je suis rester sans voix.
Une tuerie ? Ça n'a faut qu'attiser ma curiosité.
Alors, c'est un roman psychologique qui, pour moi, contient une moralité. On y trouve des personnages à l'âge de l'adolescence, complètement immature et sans respect pour autrui, et on en sors avec des personnages fin prêt à entrer à l'université, des personnages grandis et mature, qui ont, cette fois, un respect, une compréhension pour autrui.
Chose qu'il ne comprenais pas avant le drame.
On assiste à l'après du drame, en compagnie de Valérie, la narratrice du roman. Une adolescente perturber, complètement perdu et sans personne pour réellement la soutenir. On découvre deux Valérie au fur et à mesure que les pages se tourne, on a Valérie la complice du détestable Nick, ou Valérie l'héroïne. Laquelle est la meilleure ? Laquelle préfère-t-on ?
Valérie partage deux facettes de sa personnalité avec le monde qui l'entoure mais aussi avec nous, lecteur.
Lorsqu'elle s'ouvre aux autres, lorsqu'elle fait des efforts ou qu'elle tente de pardonner et de se faire pardonner en retour, on découvre un personnage fragile, qui en faite, ne se cachais que derrière une carapace pour se protéger de tout les malheurs du monde. Mais lorsqu'elle cède à la détresse, qu'elle se rétracte sur elle même et on voit une tout autre Valérie, que j'ai détester personnellement.

Parlons maintenant des parents. Vous connaissez peut-être déjà mon indignation face aux relations parents/enfants représenter dans les romans jeunesses...
Ici, elle est plus que présente que jamais. J'ai VRAIMENT DÉTESTER le père et Valérie. Je ne comprend même pas comme Valérie à tenue le coup face à lui. Ce genre de personne n'est pour moi, pas digne d'avoir la responsabilité d'un enfant. OUUUUUUUUUUH que sa peut m'énerver. 
La maman par contre, est différente. Avec elle j'ai eu beaucoup de haut et de bas. C'est un personnage qui est au bout du compte, blesser voir même complètement détruite. Elle ne sais que penser, ni comment agir alors on ne peut que avoir de la compassion pour elle. 
Au final ici, c'est plus les parents que j'avais envie de secouer, de réprimander afin qu'ils se rendent enfin compte qu'ils sont tout de même des parents et qu'ils ont un rôle important à jouer dans la vie de son enfant, plutôt que la fille, bien qu'elle soit tout autant froide et sans lien avec eux.
Pendant mes années de lycées, je n'ai vu que des situations comme celle d'avant le drame, ce qui est représenter dans ce roman n'est que le reflet de la réalité. Ce sont ce genre de chose que l'on voit de plus en plus souvent au journal de 20h. Un drame dans une école. Mais pourquoi l'éducation est-elle devenue si dangereuse ?
Les enfants, les adolescents ne font preuve que de cruauté et de pouvoir sans qu'ils s'en rendent compte le plus souvent. Je ne pense pas que les personnages comme Christie ou Jessica avaient réellement conscience de ce qu'elle faisaient avant la tuerie.
Même Valérie, au final n'en avait pas conscience.
Ce roman m'a beaucoup toucher, bien qu'il y est eu un début difficile avec la trop importante présence d'immoralité, on final j'ai vraiment accrocher avec les personnages, surtout avec la relation de Valérie et du docteur Hieler.
C'est un sujet qui est malheureusement présent dans la réalité et contre le quel il faut combattre au maximum.
La mort ne devrait pas être dans les esprits comme elle l'était dans celui de Nick, responsable du carnage. C'est vraiment, à mon humble avis, un roman sur lequel on devrait tous se pencher, un roman qui mérite qu'on le lise on moins une fois, afin qu'il nous fasse réfléchir sur le sujet.


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