5 avr. 2013

L'étranger

Ecrit par : Albert Camus
Edition : Folio
Prix : 5,04€

[Classique]

De quoi sa parler ?


"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français."





Selon moi...

Camus, un auteur que je ne connaissait absolument pas ! Je l'ai découvert avec ce livre, cette année, dans mon année de première littéraire au lycée.
 Et il se trouve qu'il s'est révélé être un auteur intéressant, qui, je pense à écrit de bon livres, que je ne vais pas tarder à découvrir d'ailleurs. Beaucoup, (enfin deux ou trois) on eu un grand succès.
Ici, c'est l'histoire d'un homme seul qui n'éprouve, en quelques sortes, aucun sentiment. Qui prend la vie telle qu'elle est. Il ne se pose pas tellement de question ce Meursault, il vie et agit sur un coup de tête, sans réfléchir... Ce livre retrace son histoire, c'est à dire son passé, son présent et son futur.
C'est une histoire assez étrange, avec un personnage principal plus qu'étrange ! D'ailleurs, si on comprend bien le texte de Camus, on peut comprendre que pour lui, le personnage principal : Meursault, est étranger à lui même ainsi qu'au monde extérieur. D'où le titre, je pense.
Dans toutes les situations, peu importe soit elle, il ne sais jamais quand ni quoi dire.. Il répond pratiquement à toutes les questions qu'on lui pose, sur n'importe quel sujet que se soit : "Peu m'importe".
Justement, suivre pendant 200 pages un homme qui ne se comprend pas lui même est assez intéressant mais parfois lourd. Parce qu'on se perd -par moments- dans ses réflexions, parfois trop longue.
Dans ce livre, je crois bien que Camus exagère sur chaque personnalité des personnages. D'accord, supprimons le protagoniste de la généralisation. Par exemple, Marie, la "maîtresse" de Meursault. Lors du procès, lorsqu'on annonce à l'homme qu'elle aime et dont elle aimerais devenir sienne que son sors est scellé; elle le regarde avec un sourire niais et en lui faisant un petit signe de la main.          -What?-
Malgré tout, cette lecture était plaisante. Pour mon premier livre de Camus je ne suis pas déçu, bien au contraire. J'en lirais d'autre d'ailleurs. Son écriture est fluide, simple, et il ne passe pas par quatre chemins pour faire part de ses idées. Un livre et un auteur que je vous recommande !

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