La jeune fille à la plume

Ecrit par : Katherine Sturtevant

Edition : Bayard jeunesse

Prix : 11,90€

[Jeunesse]

De quoi ça parle ? 

Londres, 1680. Meg, 16 ans,
est passionnée par les livres
et adore écrire. Elle a la chance
de vivre "au centre du monde",
à Londres, qui plus est dans la librairie
de son père, aussi éditeur, où défilent
les intellectuels de l'époque.

Cependant son père refuse de la laisser
retravailler les manuscrits. Selon lui,
une femme ne saurait prendre la plume,
elle doit avant tout se marier. Un jour, Meg
reçoit la visite d'Edward, le frère de son amie Anne.
Il vient lui déclarer sa flamme avant de partir pour l'Italie.
Et alors, qu'il propose de lui rapporter un souvenir,
Meg se moque de lui, en rétorquant que le plus
beau cadeau serait qu'il soit capturé par des pirates
et qu'elle puisse écrire le récit de ses aventures. 
Et c'est ce qui arrive ! Meg, terrifiée par le pouvoir
de ses mots, se sent atrocement coupable,
Elle met sa plume à contribution et lance une campagne
pour essayer de rassembler l'argent de la rançon... 

Selon moi... 

Un roman d'amour et d'aventure digne de ce nom.
J'ai été très attiré par l'univers livresque que j'ai imaginé trouver dans ce livre, rien qu'avec la couverture et quelques mots que l'on peut voir dans la quatrième de couverture.
(Sa peut paraître étrange mais je ne l'a lis qu'après avoir terminé la lecture du roman.)
J'ai été charmé par l'univers, les année 1600 ? J'adore.
J'adore les traditions, les convenances, la mode de l'époque.. Plein d'éléments que l'on a retrouvés ici.
Avec une héroïne rebelle bien sur. Sinon se serait pas drôle.
C'est une jeune femme qui est tellement obnubilé par sa passion qu'elle est prête à faire des tonnes de concessions pour continuer le reste de sa vie entouré de livre. J'ai admirer ce trait de caractère du protagoniste. Tellement déterminé.
Avec Meg, on découvre la vie de femme dans les années 1680 sous toutes les coutures. On découvre les femmes soumises à leurs maris, celle qui ont tellement de finir leurs vie "vieille fille" qu'elles en oublient le bonheur ou même le plaisir de vivre. Ou encore les femmes indépendantes, celles qui ne sont pas à leurs places dans une société ou seul le sexe masculin est important. Les femmes ne sont que celles qui enfante.
Meg se rebelle contre cette société si sélect. Elle passe au delà des convenances pour prouver à son père que même le travail des femmes dans le monde de l'édition est correct et acceptable.
C'est un roman avec énormément de leçon de moral, de principe, et de culture. J'ai beaucoup appris sur les peuples de l'empire ottoman grâce à ce roman (un côté du monde qui m'attire tout particulièrement) mais aussi sur la société londonienne de l'époque.
C'est tellement intéressant de découvrir l'histoire dans un roman qui nous plaît que dans des manuels scolaires.

Pour terminer, je ne peux que recommander ce roman qui est selon moi, un des meilleurs récit d'amour et d'aventure que je n'ai lu jusqu'à maintenant.